Nos étoiles contraires

 

Auteur : John Green

Édition : France Loisirs/Nathan 
Prix broché : 16.90 €

  Nb de pages : 331

Synopsis : Hazel est malade. Gravement, Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C’est le début d’une magnifique histoire d’amour et d’amitié.

            Ce livre est un incontournable et je suis presque honteuse d’avoir mis autant de temps pour le lire. C’est pourquoi, j’ai vite réparé cette erreur ! Je n’ai pas vu le film, je voulais vraiment m’y plonger dans l’inconnu même si avec toute cette couverture médiatique, je connaissais plus ou moins l’intrigue. Mais même en se doutant plus ou moins de la fin, ça ne m’a pas empêchée de savourer ma lecture et de même d'y verser quelques larmes !

            Hazel est une jeune fille de 16 ans qui est atteinte d’un cancer incurable. Grâce à un médicament, ses tumeurs ne grossissent pas mais on sait dès le début qu’elle ne guérira jamais de sa maladie. Lors d’un groupe de soutien, elle fait la connaissance d’Augustus, en rémission depuis plusieurs mois. Très vite, un lien se crée entre les deux et vont se rapprocher petit à petit…

            Hazel et Augustus sont simplement géniaux. Il n’y a pas d’autres mots. Hazel est lucide sur sa maladie et elle ne se plaint pas. J’ai beaucoup apprécié sa façon de voir le monde. Elle a une vision bien à elle, peut-être un peu pessimiste mais vu sa situation, il est difficile de lui en vouloir. Quant à Gus, c’est vraiment un être à part, drôle, intelligent à sa façon, un brin prétentieux, je l’ai juste adoré. Leur complicité est jolie à voir (ou à lire). Un autre personnage qui m’a beaucoup touchée aussi est Isaac, lui aussi cancéreux. J’étais très énervée par un événement qui lui est arrivé mais il ne s’est pas laissé abattre. Et ce qui m’a autant plu chez lui.

            Le livre est lourd à lire, pas dans le sens que le style d’écriture est mauvaise (bien au contraire) mais à cause du thème de l’histoire. Le cancer. Cette maladie m’a toujours rendue mal à l’aise et lire ce livre ne m’a pas aidée. On ressent la mort, la souffrance durant la lecture et ce fut dur. Tellement dur que pour la première fois en lisant un roman, j’ai pleuré. Je suis une fille extrêmement sensible, je vous assure, vous me mettez une scène un peu triste avec une musique déprimante et me voilà transformer en fontaine ! Mais pour un livre, j’ai du mal, ce n’est pas assez « concret » pour moi. Mais là, ce livre : c’est tombé tout seul. J’avais beau connaître un peu la fin, ça ne m’a pas empêchée d’être émue, d’être en colère, de me dire que la vie est injuste ! Et elle l’est ! C’est peut-être pour cette raison que ce livre sonne tellement juste, tellement vrai. Et je crois que c’est ça le plus triste.

            Et chose la plus étonnante, c’est que durant ma lecture…J’ai ri. Oui, les dialogues, les scènes. John Green a vraiment un don pour l’humour. Et avec ce thème, il faut le faire. Il a réussi avec brio. Son style d’écriture est vraiment agréable et fluide : j’ai lu le livre en quelques heures, tellement j’étais plongée dans l’histoire.

            En conclusion, ce fut une excellente lecture que je ne suis pas prête d’oublier de sitôt. Je vous le recommande chaudement. Plongez-vous dans cette jolie histoire d’amour…

Ok ? Ok.

Coup de coeur ♥

LoVe You

Mélie.