Synopsis : Ophélie, Arthur, Hugues et Alix
viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de
travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de
jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative. Une réalité
s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage
est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des
chemins dans leurs vies professionnelles et affectives. Provinciale tout juste
débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire
face aux difficultés de la vie parisienne. Étudiant en école de commerce,
Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de
mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas,
ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites
dans les soirées électro...
Dans
une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent. Pourtant, une
question demeure en fond sonore : qui restera ?
Ce roman traînait dans ma PAL depuis
plus d’un an, je l’avais acheté un peu sur un coup de tête et j’ai eu
énormément du mal à le commencer. Le sujet me faisait peur : je n’ai
jamais fait de « réel » stage dans une entreprise et je craignais ne
pas réussir à entrer dans l’histoire…Malheureusement, ça n’a pas loupé mais le
thème du stage n’y est absolument pour rien. En effet, j’ai trouvé les
personnages principaux insupportables. Ce fut une lecture qui m’a
énervée !
Tout d’abord, je trouve que le
résumé est assez mensonger. En effet, je pensais qu’on allait suivre les quatre
stagiaires dans leur entreprise mais finalement on n’a que les points de vue d’Ophélie
et d’Arthur. De plus, j’ai trouvé que l’intrigue tournait beaucoup trop autour
d’eux alors que je pensais qu’on en apprendrait sur le déroulement d’un stage.
Même moi qui n’a jamais eu ce genre d’expérience, ce roman ne m’a pratiquement
rien appris et ça m’a fortement déçue.
Par ailleurs, comme je l’ai dit, j’ai
trouvé les personnages ignobles –le mot est dur mais c’est réellement mon
ressenti. Pourtant, ma lecture avait très bien commencée. Je m’étais attachée à
Ophélie, une jeune femme fraichement diplômée qui ne rêve qu’une chose, trouver
un emploi stable (CDI). Pour cela, elle a donc postulé pour un stage chez Pyxis
dans l’espoir d’être embauchée. J’ai trouvé qu’Ophélie était une fille
studieuse et qui ne baisse pas les bras malgré les obstacles –par exemple, on
va la voir galérer pour dénicher un appartement à Paris. Quant à Arthur, le ton
était donné dès le début, c’est un fils à papa qui a tout eu sur un plateau d’argent.
Il est couple avec une fille pour sauver les apparences auprès de ses parents
mais il ne cesse de la tromper. Je l’ai détesté dès les premières lignes. J’avais
l’espoir que son comportement changerait et que j’apprendrai à l’apprécier, mais
ça n’a pas du tout été le cas. Pire encore, la relation qui va se créer entre
Ophélie et Arthur m’a énormément énervée. Je n’ai pas compris les gestes d’Ophélie.
Pour Arthur, son comportement ne m’a pas surprise mais Ophélie m’a réellement
étonnée dans le (très) mauvais sens du terme. A partir de ce moment-là, j’ai
commencé à m’éloigner du roman et j’ai eu beaucoup du mal à le terminer…
De plus, les personnages secondaires
sauf Alix, m’ont également énervée. Je me souviens de m’être faite une
réflexion : si dans chaque entreprise, il y a un groupe de stagiaires de
même type, j’espère ne jamais m’y être confrontée ! Ce n’est pas vraiment
une question de « combat », à celui qui décrocherait un poste. De ce
côté-là, j’ai ressenti qu’ils étaient plus ou moins sincères envers les uns et
autres. Ce qui m’a gênée ce sont leur réaction, parfois assez immature pour
certains. C’est juste pas mon genre, rien que le fait d’aller dans un bar et
boire une bière, ce n’est pas moi. Je ne critique pas bien entendu et ce n’est
pas ce que je reproche mais certains propos m’ont resté en travers de la gorge –par
exemple lorsque les personnages masculins critiquent sur le physique d’une
stagiaire…
Et enfin, j’ai été très déçue aussi
sur le fait que finalement, l’intrigue tourne assez peu sur l’environnement d’un
stage. On n’apprend vraiment rien (selon moi). Au début, on avait quelques
éléments comme des entretiens, les rencontres avec le tuteur, la recherche d’appartement,
etc et c’est ce qui m’a le plus plu ! Mais à la deuxième partie du roman, j’ai
eu l’impression que le thème du stage était devenue mineure, on s’intéressait
maintenant aux relations amoureuses complexes d’Arthur et d’Ophélie…J’ai trouvé
ça tellement dommage car je suis sûre qu’on aurait pu aller encore plus loin !
Enfin, la plume de Samantha Bailly
est toujours aussi fluide et très agréable à lire. Je sais que ma critique
semble un peu dure mais c’est mon ressenti et je tiens à être honnête. Samantha
Bailly reste pour moi une auteure talentueuse qui n’a rien à envier à personne.
Malgré ce p’tit flop, je compte bien lire d’autres de ses livres. Avec un grand
plaisir !
En bref, malgré un début prometteur, ma
lecture est devenue de plus en plus laborieuse en raison d’un manque d’approfondissement
du sujet mais surtout à cause des personnages odieux. Je crois qu'une suite est prévue, mais je pense que ce sera sans moi. Néanmoins, ce roman a
obtenu énormément d’avis positifs, je ne peux que vous conseiller de faire
votre propre avis ;)
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