vendredi 4 novembre 2016

Chroniques de la fin du monde, tome 3 : Le survivants


Auteur : Susan Beth Pfeffer
Édition : Pocket Jeunesse
Prix broché : 17,75€ 
Nb de pages : 253

Synopsis : Cela fait maintenant un an qu'un astéroïde a percuté la Lune et provoqué un bouleversement climatique sans précédent. Dans un monde où tout s'écroule, Miranda tombe pourtant éperdument amoureuse d'Alex, qu'elle vient de rencontrer. Mais une terrible tornade approche : les deux jeunes gens parviendront-ils à s'aimer dans un tel chaos ? Leurs destins sont en suspens...


            Je ne sais pas pour vous mais lorsque je termine une série, je suis quand même assez fière de moi (même si d’un autre côté, je suis aussi attristée de dire au revoir à mes personnages préférés…). Dans l’ensemble, j’ai aimé ce dernier tome ! La fin m’a satisfaite même si je comprends que certains ont pu être déçus. Mais malheureusement, vu le sujet abordé, il est difficile de mettre un point final à l’intrigue, seule les fins ouvertes sont la solution –à mon avis.

P.S : je sais qu’il existe un quatrième tome mais comme il n’a jamais été traduit, je considère la série comme terminée, d’autant plus que nombreux ne l’ont pas aimé…


            / ! \ Attention si vous n’avez pas lu les deux premiers tomes, ne lisez pas ma chronique au risque de vous spoiler / ! \



Dans ce tome, j’ai été ravie de retrouver Miranda et son entourage. La fin du tome 1, on avait une once d’espoir. Espoir qui malheureusement ne dure pas longtemps. En effet, la famille de Miranda a droit à quelques sacs de provisions mais ce n’est que temporaire. Très vite, nos personnages se retrouvent de nouveau en pénurie et doivent faire attention. Au même moment, le père de Miranda revient avec sa seconde famille et des personnes qui a rencontré dans des camps. On retrouve ainsi Alex et sa petite sœur. J’ai adoré le fait qu’on retrouve tous les personnages pour le dernier tome, un bon moyen de leur dire adieu comme il faut.

Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment. Comme pour les tomes précédents, j’ai ressenti cette lourde ambiance, où la mort et le désespoir n’est jamais bien loin. Ce que j’apprécie chez Miranda et son entourage, c’est qu’ils ne se démontent pas, ils restent positifs et ça met du baume au cœur.

L’intrigue reste à peu près la même, il n’y a pas de grand changement. On reste dans l’optique « survivre ». Alex et Miranda vont se rencontrer et très vite vont se rapprocher. J’ai apprécié leur relation même si j’ai trouvé regrettable que leur relation évolue aussi vite. Mais c’est vrai que le roman est assez court et qu’il n’y a pas vraiment d’action, je comprends donc le choix de l’auteure. On évite ainsi des longueurs inutiles.

Honnêtement, le roman n’est pas très dense et l’action n’est pas très présente. Mais la fin m’a totalement scotchée. En effet, alors que les personnages ont trouvé leur marque dans cette nouvelle vie au point de penser qu’ils sont maintenant hors de danger –et je le pensais aussi. L’auteur est là pour nous ramener à la réalité. La vie qu’ils connaissaient n’existe plus et ils doivent rester sur leur garde, le danger peut survenir à n’importe quel moment. Là, c’est la météo qui se déchaîne sur eux. J’ai apprécié que ce soit la météo et non un groupe d’humains comme on peut souvent le voir dans ce genre d’intrigues, ça change un peu. Une terrible tornade arrive sur eux et va complètement bouleverser la vie de nos protagonistes…

J’ai bien aimé la fin, je l’ai trouvée assez cohérente et bien amenée. Oui, c’est une fin assez ouverte et on n’a pas la moindre idée du futur des personnages mais pour ce thème-là, de la fin du monde, je ne vois pas comment on aurait pu finir autrement. Pour moi, l’auteure a fait un bon choix, je n’aurais pas pu accepter une autre fin. Une fin à la happy end, ce n’était pas possible. La fin est touchante et pleine d’espoir. C’est tout ce qu’il me fallait.


En bref, pour moi, ce troisième tome conclut très bien cette très bonne trilogie qui a su me fait frissonner tout au long de ma lecture. Je trouve que c’est une série à lire et qui est très réaliste. Comment réagirons-nous si c’était la fin du monde ? 


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