Édition : Gallimard
Prix broché : 17.90€
Prix poche : 8.65€
Nb de pages : 437
Synopsis : Et si le conte le plus innocent
dissimulait l'histoire d'amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les sœurs l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu'elle s'enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les sœurs l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu'elle s'enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.
Après Phobos qui a été une très
bonne lecture, j’ai eu envie de lire d’autres romans de Victor Dixen. C’est
tout naturellement que je me suis tournée vers Animale : j’adore les
réécritures de contes ! Et je dois dire que je ne regrette pas du tout mon
choix. J’ai passé un très bon moment de lecture.
On va suivre une jeune orpheline
nommée Blonde en référence à sa longue chevelure dorée. Elle vit dans un
couvent où elle a été placée dès sa naissance avec une dot suffisamment remplie
pour lui payer une pension jusqu’à la fin de sa vie.
Blonde
semble être une fille fragile, elle ne supporte pas le soleil. Les religieuses
lui ont confectionné des lunettes avec des verres bleutés pour soulager ses
yeux. De plus, elle doit porter une sorte de voile pour cacher sa chevelure :
le blond étant considéré comme un signe de diable. Blonde n’a donc pas de
contrôle de sa vie, elle sait qu’elle va rester dans ce couvent toute sa vie et
cette idée ne l’enchante pas vraiment : elle tente d’ailleurs de repousser
sans cesse de devenir religieuse à sa son tour. Mais un jour, sa vie va être
bouleversée par la rencontre de Gaspard, un jeune apprenti sculpteur en qui
elle va ressentir une profonde attirance mais également par un commissaire à la
retraite qui va lui donner une liasse de documents sur une affaire de disparition.
Très vite, Blonde va vivre une aventure trépidante pour découvrir la vérité sur
ses origines…
Je me suis énormément attachée à
Blonde. Au début, c’est une jeune fille un peu gauche et timide qui obéit
presque sans broncher. Mais sa rencontre avec le commissaire va complètement la
transformer. Elle va commencer à en apprendre un peu plus sur ses parents et va
essayer de connaître toute la vérité. Une vérité qui se révèlera tragique…Tout
au long du récit, on la voit s’affirmer, de prendre de plus en plus confiance
en elle et d’accepter son destin –même si sa « condition » est difficile
à vivre. Elle va décider de s’éloigner de son entourage, notamment envers
Gaspard, pour son propre bien. Son histoire m’a beaucoup touchée et j’ai dévoré
les parties en sa compagnie.
En effet, le roman est divisé de
plusieurs manières. Durant une grosse partie du roman, on va suivre Blonde. J’ai
vraiment adoré ses moments avec elle, je ne me suis pas ennuyée une seule
seconde. J’ai énormément aimé d’en apprendre plus sur ses origines et sur cette
fameuse « malédiction » de sa famille.
J’ai été moins captivée par la
seconde partie où on suit Gaspard. J’ai même été assez triste voir énervée de
quitter Blonde ! Gaspard est assez effacé durant la première partie du
livre et je ne comprenais pas le choix de l’auteur de le mettre aussi
soudainement en avant. Mais au fil de ma lecture, j’ai compris et ma déception
a commencé un peu à s’envoler. Je dis un peu car Blonde m’a vraiment manquée et
j’ai eu énormément de mal à être toujours aussi happée par l’histoire. J’ai
commencé à m’ennuyer de plus en plus et à avoir hâte que le roman se termine…C’est
assez dommage de terminer un aussi excellent livre par un goût amer. En effet,
malgré ce (gros) point négatif, ça n’enlève en rien qu’Animale est un très bon
roman et que j’ai adoré l’histoire. Victor Dixen a une imagination folle !
Comme vous l’aurez peut-être deviné,
Animale est une réécriture de conte de Boucle d’Or et les trois ours. On y
retrouve tous les éléments –on a d’ailleurs droit à un p’tit passage du conte
avant chaque partie, j’ai trouvé l’idée géniale ! Victor Dixen a repris
les grandes lignes du célèbre conte mais il a tout modifié à sa sauce. Et ça
donne un cocktail exaltant !
L’auteur a réussi à me surprendre.
Certains éléments sont faciles à deviner mais je pense que c’était voulu. On
sent que Victor Dixen sait où il veut aller et on le suit aveuglément sans se
poser de questions. C’est lui qui mène la danse ! Le style est vraiment
agréable et ça se lit très vite. Victor Dixen choisi parfaitement bien ses mots
de sorte qu’on est directement happé dans l’histoire et qu’on a du mal à
revenir dans le monde réel.
En bref, malgré le fait que j’ai eu du mal à
apprécier la deuxième partie, j’ai néanmoins beaucoup aimé cette histoire et je
compte lire la suite avec plaisir ! Si vous êtes fans des réécritures de
contes, je vous conseille sans aucune hésitation ce roman.
Il me fait envie mais je n'arrive pas à passer le cap :/ J'espère ne pas avoir la même déception que toi ! Merci pour ta critique :)
RépondreSupprimerJ'espère que tu accrocheras à Gaspard oui ! Mais sinon c'était vraiment une bonne lecture :)
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