Édition : Milan
Prix poche : 12,50€
Nb de pages : 217
Synopsis : Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, pas un poil sur le torse, est mal parti pour séduire Constance. Alors, sur Facebook, il devient Jason, Américain en voyage scolaire. La belle croque à l’hameçon et en demande toujours plus. De mensonge en mensonge, la machine s’emballe…
C’est grâce à Saefel que j’ai connu
ce livre. Sa mono-chronique m’avait donné énormément envie de le lire. Lors du
Week-end à 1000, je l’ai mis dans ma PAL et au vue de sa petite taille, je l’ai
dévoré en à peine une soirée. Globalement, j’ai plutôt bien aimé mais je
déplore le fait que le résumé est assez trompeur…
Edvard est un garçon banal : il
est mauvais élève et n’a pas un physique avantageux. Il adore la viande alors
que ses parents sont du genre végétariens. Edvard est amoureux de la très
séduisante Constance mais elle n’a pas l’air de s’intéresser à lui. C’est
pourquoi il a créé un alter ego parfait, Jason sur Facebook. Mais finalement,
vivre la vie de Jason ne le satisfait plus. Il décide donc de le faire « tuer ».
Dans le même temps, il se rapproche de son voisin mais ce dernier risque de
perdre sa maison. Très vite, tout va déraper pour Edvard surtout lorsque la
mort de Jason va devenir un problème international…
Le livre ressemble à un journal
intime et on ne lit uniquement la vision d’Edvard. Les passages sont très
courts et ça se lit vite. C’est assez plaisant et ce n’est pas pris de tête. Le
problème c’est que je regrette le fait que le résumé ne correspond pas vraiment
à l’intrigue. En effet, je pensais qu’on allait voir comment Edvard a créé
Jason et comment il a réussi à séduire Constance mais ce n’est pas du tout le
cas. Au contraire, Jason existe déjà et Edvard en a marre, c’est pour cette
raison qu’il décide de cesser ce jeu et il ne voit rien d’autre que de le tuer.
Mais il ne se doute pas à quel point la mort de Jason aura de lourdes
conséquences sur sa vie…
De l’autre côté, on voit son rapprochement
avec son vieux voisin qui va devoir quitter sa maison d’enfance. Mais Edvard et
sa mère n’ont pas dit leur dernier mot et compte bien l’aider. La mort de Jason
pourrait même donnée un p’tit coup de main…
Encore une fois, dans ce roman, on
voit que l’apparence ne fait pas tout. Constance est peut-être très jolie mais
je l’ai détestée. Elle est égoïste et arrogante : elle n’a d’yeux que pour
elle-même ou alors pour des personnes qu’elle considère « cool ». Les
autres, elle les traite comme des moins que rien.
En tout cas, ce récit est drôle et
frais. Ca fait énormément du bien ! Ce n’est peut-être pas assez
approfondi et les événements s’enchainent peut-être un peu trop vite mais vu la
taille du roman, c’est compréhensible. Et ce n’est pas une mauvaise chose, ça
fait du bien de dévorer des p’tits bouquins de temps en temps ! Et cerise
sur le gâteau, on y retrouve de belles morales.
En bref, c’est une histoire bien sympathique
mais je suis assez chagrinée que le résumé soit trompeur, je m’attendais à une
toute autre histoire : j’ai néanmoins quand même passé un bon moment de lecture. Je
vous le conseille bien évidemment ;)
Je ne suis pas particulièrement intriguée par ce court roman :-/
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