jeudi 4 janvier 2018

Fate, tome 1 : L'arène du Mississippi

Auteur : Philippe Lécuyer
Édition : Marathon
Prix broché : 14,90 
Prix ebook : 4,90€ 
Nb de pages : 194



Synopsis : Un monde sans foi ni loi
Des États-Unis disloqués.
Anarchie, violence et loi du plus fort règnent en maîtres.

Une jeune femme assoiffée de vengeance entre au service d’une mystérieuse organisation et renoue avec son humanité perdue au contact d’un enfant pas comme les autres.


            Je remercie la maison d'édition Marathon éditions et le site Simplement Pro pour cette lecture originale et très intéressante dans un monde futuriste (post-apocalyptique).


            On se retrouve dans les années 2030 et le monde a fortement changé. La robotisation a eu des conséquences très néfastes sur notre société. Maintenant, l’anarchie et violence sont les maîtres mots. Dans ce nouveau monde, une jeune femme, Fate, se retrouve embarquée dans une dangereuse aventure pour se venger. En effet, après un terrible accident, pour la sauver, un scientifique a dû modifier son corps. Elle est maintenant à moitié humaine et moitié « robot ». Accompagné d’un enfant pas comme les autres, elle décide de partir à la recherche de ceux qui sont à l’origine de ses maux. Mais rien ne va être facile, surtout dans ce monde où les règles n’existent plus.


            Au début, j’avoue avoir été un perdue dans l’intrigue. L’auteur nous livre pas mal d’informations, peut-être un peu trop et j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Néanmoins, au fil des pages, je commençais peu à peu à appréhender l’univers et j’ai passé un agréable moment. Le roman est assez complexe, l’écriture un peu dense mais ce premier tome en vaut largement le coup. J’ai lu plusieurs dystopies, c’est un genre qui me plaît beaucoup mais je ne suis pas non plus un spécialiste. Fate, tome 1 est un bon premier tome assez original (selon moi) avec des éléments nouveaux et très intéressants.

            Ce premier tome est un tome d’introduction, on le sent et c’est plutôt normal. Je regrette peut-être un manque de profondeur concernant les personnages notamment Tara, un personnage secondaire qui semble avoir du potentiel. Néanmoins, en lisant la fin, on sent que ce n’est que partie remise et que la suite va apporter du lourd. J’ai eu un p’tit cœur pour l’enfant, assez particulier. Quant à Fate, c’est un personnage plutôt naïf et très complexe. Elle semble insensible mais pas tant que ça au final. Elle m’a plu mais j’en attends encore un peu plus. C’est peut-être le point négatif de ce premier tome, c’est le fait que je n’ai pas totalement réussi à m’attacher aux personnages, n’ayant pas assez d’informations à mon goût sur eux. Néanmoins, je sens que la suite comblera cette frustration.

            Le roman est aussi originale de par des informations glissées entre les chapitres, des notes, etc ; qui donnent du relief à l’histoire. Ces informations nous aident à mieux entrer dans l’intrigue et à découvrir comment on en est arrivé là. L’idée est bonne !


            La fin a réussir à me surprendre, on a droit à des révélations inattendues et qui me donnent vraiment envie de continuer cette série.



            En bref, malgré quelques détails qui m’ont un peu chiffonnée, j’ai quand même passé un bon moment de lecture. C’est une dystopie qui change un peu de l’ordinaire et qui en vaut le coup.



Lu en partenariat avec 



3 commentaires :

  1. Merci pour ton avis ! Cette saga m'intéresse mais j'attendrais peut-être de voir des retours sur le deuxième tome ^^

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  2. Merci pour cette chronique.
    La suite promet d'être haute en couleur :)

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  3. Philippe Lécuyer9 janvier 2018 à 12:58

    Un grand merci pour votre chronique. Heureux que vous ayez apprécié cette histoire et que vous partagiez votre plaisir (même avec ses nuances ;-)
    Et je suis d'accord avec vous, Tara est un sacré personnage que j'ai adoré imaginé. D'une manière générale, je cherche toujours à créer des personnages secondaires forts. Qui sait, peut-être entendrons-nous encore parler d'elle...
    Amitiés littéraires (de mauvais genre de préférence)
    Philippe Lécuyer

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